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MANIERISME

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CLASSIC MYTHOL

La chute de Phaéton, 1588, Hendrick Goltzius (Hambourg, Kunsthalle, Kupferstichkabinett). Cette gravure fait partie de la série des « Quatre Disgraciés » – Tantale, Ixion, Icare et Phaéton, précipités du ciel pour avoir voulu égaler les dieux. Faire de chaque œuvre un exploit qui prouvera la « virtù » de l’artiste, son audace, son ingéniosité, c’est l’ambition des maniéristes. Dans cette série, Cornelisz van Haarlem déploie une série virtuose de figures vues de bas en haut : le même corps désarticulé en chute libre, vu de points de vue différents. La vigueur sculpturale des corps, le contraste des lumières et des ombres montrent l’aptitude de la gravure à rivaliser avec la sculpture. Devenu presque une obsession et une devise chez les Maniéristes « nordiques », pour exhiber un tour de force qui exprimait la quintessence de la virtuosité dans le domaine anatomique.

https://www.aparences.net/periodes/le-manierisme/le-manierisme-en-europe/

Persée délivrant Andromède, 1545-1554, Giambologna (Florence, Loggia dei Lanzi). Pour sa part, Giambologna, avec un trait maniériste typique, ne fait que revenir sur le théorème imposé et résolu par Michel-Ange, en se donnant pour programme de multiplier les facteurs du jeu. Giambologna fait cohabiter, dans les trois dimensions, une figure serpentine multipliée par trois, de sorte qu’elle soit lisible et perceptible pratiquement de chaque point d’observation. Il s’en ajoute une supplémentaire, qui est également une « opposition » : celle qui a son origine dans la représentation de trois masses plastiques aux caractéristiques très différentes, comme le corps d’une jeune fille, celui d’un jeune homme et celui d’un « vieux ». Cela implique le sculpteur sur le plan du rendu anatomique, du matériau et, donc, de la lumière.

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MYTHOLOGIQUE

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TRRIOMPHE DE GALATAEA
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Thème

Dans la mythologie grecque, la belle Galatée était tombée amoureuse du berger Acis, restant sourde aux avances du cyclope Polyphème, qui après avoir découvert les deux amants ensemble, tua Acis à l'aide d'un énorme rocher.

Description

Raphaël a choisi la scène de l'apothéose de la nymphe (Stanze, I, 118-119). Galatée apparaît entourée d'autres créatures de la mer dont les formes sont quelque peu inspirées par Michel-Ange, alors que les couleurs vives et la décoration sont censés être inspirée de la peinture romaine antique.

La fresque est divisée en quatre parties égales dont l'axe vertical est constitué par le corps de Galatée et l'axe horizontal par la ligne d'horizon. La composition est organisée sur base d'un grand cercle à partir duquel se répartissent les personnages.

Galatée au centre est représentée en contrapposto, une jambe fléchie, l'autre tendue avec une torsion du corps et de la tête dans un sens opposé regarde vers le ciel. Toutes les lignes du tableau, notamment les flèches que s’apprêtent à tirer les angelots convergent vers elle.

À gauche, un triton enlève une néréide ; derrière eux, un autre triton utilise un coquillage comme une trompette. Galatée dans une conque, qui a la particularité de posséder une roue à aubes, tirée par deux dauphins, vogue sur les eaux, ignorant les chants du cyclope qui tente de la séduire, son regard totalement détaché de l’agitation qui l’entoure. À droite, au contraire, c’est la femme qui enlace un homme et un autre souffle dans une trompette.

Tout en bas du tableau, au premier plan et en position centrale, un angelot allongé sur une draperie mauve regarde dans le même sens que Galatée et semble glisser sur la mer calme dans la même direction.

Giorgio Vasari a écrit que Raphaël n'a pas peint Galatée comme une personne humaine, mais pour représenter l'idéal de la Beauté.

Son regard, dirigé vers les amours qui la visent de leurs flèches, symbolise l'Amour platonique.

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ROMANTISME

Le tableau témoigne de l'ambiguïté de la peinture de Friedrich oscillant entre paysage et histoire. Cependant, l'histoire est bien ici prétexte à la représentation d'un paysage saisissant ; le motif relègue ainsi au second plan le sujet, illustrant les recherches de Friedrich sur la prédominance du paysage.

Dans ses peintures, Friedrich fait souvent référence à la mort, mais La Mer de glace est une des rares œuvres ou il représente une scène de catastrophe.2

C'est en voyant ce tableau que le sculpteur David d'Angers, en visite dans l'atelier du peintre à Dresde en 1834, aurait utilisé la célèbre formule : « la tragédie du paysage »3.

Caspar David Friedrich n'est jamais allé dans l'Arctique, mais il a souvent pu observer l'Elbe gelée. Il a recomposé cette scène sur la base de croquis des blocs isolés de glace4. Hormis le navire de Parry, le peintre a probablement puisé son inspiration — même inconsciemment1 — dans la mort par noyade de son frère lors d'une partie de patinage4,1, noyade dont il fut lui-même sauvé par son frère lorsqu'il avait treize ans dans un accident similaire1. Cette œuvre est donc, malgré son caractère réaliste, imaginaire4.

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MODERN      POP ART

MODERN /POP
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https://www.actualitte.com/article/culture-arts-lettres/des-lettres-en-arc-en-ciel-pour-apporter-du-merveilleux-au-langage-we-are-poems/97314

Des lettres en arc-en-ciel pour apporter du merveilleux au langage : we are poems

Victor De Sepausy - 14.10.2019

Culture, Arts et Lettres - Expositions - Ugo Rondinone - Beaux Arts Paris - poème langage lettres

 

Les Beaux-Arts de Paris ouvrent, comme chaque année, leurs portes à une galerie, et celle de Kamel Mennour, qui porte l’artiste suisse Ugo Rondinone, a le plaisir d’ouvrir le bal. L’établissement accueillera donc une œuvre, déjà présentée en 2011, we are poems. 

 

© Ugo Rondinone/kamel mennour, Paris/London



we are poems sera visible depuis l’intérieur de l’établissement ou des quais de Seine. Elle vise à créer « un lien puissant entre nos étudiants, les artistes et un large public », indiquent les Beaux-Arts de Paris. À compter de ce 14 octobre, les visiteurs et passants auront donc toute latitude de s’interroger —, et ce, jusqu’à l’été 2020.

L’art contemporain est rendu manifeste dans un site architectural historique pour un dialogue fécond et renouvelé. À la fois symbole universel et injonction existentielle à poétiser notre quotidien, l’œuvre d’Ugo Rondinone nous invite à sortir des contraintes induites par nos schémas de pensée rationnels pour nous plonger dans un univers onirique et illogique. 

Pour l’artiste, la situation d’exposition et le fait que l’œuvre soit visible de tous sont primordiaux. Il se réfère au mouvement romantique, pour lequel l’arc-en-ciel, phénomène météorologique d’apparence magique, provoque un étonnement qui laisse sans voix, et sans mot. Se servir de cette palette de couleurs pour formuler une phrase, c’est apporter du merveilleux au sein du système logique du langage. Chaque lettre devient ainsi un poème. 

 
Ugo Rondinone vit et travaille à New York (États-Unis). Il travaille sur des installations multimédias qui incluent la sculpture, la peinture, la vidéo, le son et la photographie. Sa vaste pratique utilise des images métaphoriques et iconographiques telles que des nuages, des animaux et des silhouettes, ainsi que de puissants slogans. Kamel Mennour et Ugo Rondinone travaillent ensemble depuis 2017.

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expo INTERIEUR EXTERIEUR

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expo INTERIEUR EXTERIEUR
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