PROVERBES
DICTONS
THYMOSOPHIES (*)
MANGER
Un bon renard ne mange jamais les poules de son voisin (Français)
Le chien ne mange pas le chien(Latin)
Le loup ne mange pas un loup (Brésilien)
On ne mange pas le diable sans en avaler les cornes. (Italien)
Mange selon la hauteur de ton sac à provisions, marche selon la largeur de ton pas (Tibétain)
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Le pathos n'est pas vraiment la pathologie, sauf excès ou insuffisance, mais plutôt l'"affectibilité", néologisme douteux mais expressif, seul apte à rendre cette idée que l'"être affecté, l'être affectible" définit l'humain, comme l'animal d'ailleurs. Je n'apprécie point certaine doctrine qui veut faire de nous des pierres sous prétexte d'insensibilité. Voir les philosophes du Chan : non pas ne pas penser, ne pas désirer, mais penser sans penser, désirer sans désirer, ce qui est tout autre chose. On ne déracinera ni le penser ni le désirer, mais on apprendra à moduler quelque écart salvateur par quoi on saura éviter la précipitation, la "colle", l'adhérence visqueuse, la moiteur affective. Ce qui revient à attribuer quelque pouvoir réflexif et thérapeutique à la prise de conscience, mais en y ajoutant les bénéfices de la pratique. Méditer non pour tuer l'affect, ce qui en général le renforce, mais pour en réduire le tranchant.
En soi le pathos n'est ni bon ni mauvais. Il est comme les fauves. Le terrible dragon peut devenir l'animal emblématique du courage au service de la juste puissance. Aucune action ne se peut concevoir sans quelque pathos initial, et la sagesse elle-même exige le désir.